Centre formation Police
Construction en Design & Build d'un immeuble mixte
CIT Blaton a mis la dernière main à la construction du nouveau centre de formation de la police de Bruxelles/ Ixelles à Neder-Over-Heembeek est entrée dans sa phase finale.
Le résultat est un bâtiment polyvalent doté de nombreuses installations et pouvant accueillir non seulement des personnes, mais aussi 50 chiens policiers. Pour CIT Blaton, ce fut un projet exigeant, mais surtout très instructif. «On ne construit pas tous les jours un chenil, un stand de tir et une zone pour les essais au feu», explique le Project Manager.
Le nouveau centre de formation abrite un chenil de 700m2 pouvant accueillir 50 chiens et est doté d’installations pour la formation, l’entretien et l’entraînement de la brigade canine. Un tout nouveau stand de tir a également été construit avec 15 couloirs, dont 5 pour les exercices de tir à courte distance (30m) pour s’entraîner à 180° et 10 pour le tir à longue distance (50m).
Deux salles avec dojo permettent de s’entraîner aux différentes techniques d’autodéfense. Une salle d’entraînement de 1400 m² pour la formation aux techniques d’intervention policière a également été aménagée, ainsi qu’un espace extérieur de 800m² pour la réalisation d’essais au feu.
«La candidature remonte à 2018. Outre la conception, Assar était responsable de la coordination de la sécurité et des aménagements extérieurs, tandis que VK architects+engineers s’occupait des techniques, de la stabilité, de la PEB, de l’acoustique ... En tant qu’entrepreneur général, CIT Blaton était quant à lui responsable de l’exécution des travaux. Citydev.brussels a agi en tant que maître d’ouvrage délégué, mais la ville de Bruxelles et la police de Bruxelles ont également été impliquées en tant que maîtres d’ouvrage».
Les études visant à affiner le projet ont débuté en avril 2019. Après avoir réglé certaines questions épineuses et évacué quelques ambiguïtés, le permis de construire a finalement été approuvé en décembre 2020. «Et en avril 2021, nous avons officiellement commencé à construire », explique Johan, qui est lui-même impliqué dans le projet depuis février 2020. «Nous sommes maintenant près de 2 ans plus tard et nous nous trouvons dans la dernière ligne droite. Dans l’ensemble, nous pouvons dire que ce projet a connu d’inévitables obstacles. En termes de coordination, ce ne fut pas une promenade de santé, mais cela n’a pas rendu le projet moins satisfaisant ou intéressant pour autant.»
Bien au contraire. «En termes de techniques et de matériaux, c’était assez classique: béton, armature, chape, dalles, maçonnerie... Mais en termes d’exécution, nous avons dû tenir compte de pas mal de choses. Par exemple, nous utilisons du mastic silicone classique ou un profilé de serrage en zinc pour rendre quelque chose étanche. Mais ce n’est évidemment pas une option dans un chenil, où les chiens peuvent mordre tout ce qui est à leur portée.
Le chenil comportait également deux pistes d’entraînement, dont l’une était couverte. Une petite partie du bâtiment était utilisée pour l’administration et il fallait également prévoir un certain nombre de vestiaires, de salles de douche, de salles de classe et de dojos.
Au sous-sol se trouvent les zones techniques classiques, ainsi que les stands de tir et la zone de stockage sécurisée pour les armes et les munitions. Et sur le toit, une zone pour les essais au feu a été créée avec une dalle de béton de 800m² sans traits de scie.»
Flexibilité La recherche de solutions alternatives acceptables pour toutes les parties fut un véritable défi. La flexibilité a donc été le mot d’ordre tout au long du processus. «Pas seulement pour nous, mais pour toutes les parties», précise Johan. CIT Blaton est évidemment habitué à gérer de nombreuses particularités et ne peut pas être rangé dans la catégorie des entrepreneurs classiques.